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xavier ribot

29 novembre 2021

Distribution de berniques et pèlerinage artistique

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Chaque visiteur entré dans mon atelier est invité à prélever une part de mon chemin. Il pourra me renvoyer une photographie du coquillage enrobé de sa carte routière, s'il le souhaite, comme cela a pu se faire avec les Sabliers.

La bernique (ou patelle) est comparable à la coquille St Jacques (de Compostelle), avec cette différence que le pélerinage du visiteur ne repose pas sur la crédulité. L'artiste attend du pèlerin une adhésion libre mais totale.

Ces coquilles ont été récoltées à Dinard sur la plage de St Enogat, en octobre. L'esprit de Picasso rôdait encore de l'autre côté.

 

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15 novembre 2021

Ouverture des ateliers d'artistes NIORT 2021

11 août 2017

cv illustré 1982-2017

1982-2017 en 10 pages dans lesquelles textes et images s’associent pour retracer mon parcours personnel, ainsi que les 50 et quelques expositions que j’ai pu organiser pour des raisons pédagogiques

pages1-3

 

 

13 septembre 2016

Héritage de compresses stériles

compresses stériles V

Compresses stériles, fil, châssis en bois brut - recto

 

S’agit-il d’un tableau ? D’une toile ? Cette œuvre, que je vais nommer compresses stériles/héritage (héritage étant un sous-titre),se présente comme un tableau avec un tissus enveloppant un châssis. Ce pourrait être un linceul puisqu’il s’agit d’un assemblage de compresses héritées de mon père à la suite de son décès. Ces compresses étaient enfermées dans des sachets de papier et stockées dans un tiroir de sa cuisine. On m’a dit qu’elles servaient à soigner ou laver ses yeux. Pour un homme qui n’a pas hésité à abuser d’enfants, il y avait de quoi essuyer toutes les larmes de tous les remords. Mais je sais qu’il n’a jamais eu de remords, bien au contraire.

 

Ces compresses devaient dériver dans mes pensées vengeresses : elles sont devenues le linceul d’un impossible tableau, avec pour sujet le silence. La couture comme geste emblématique, comme hommage, comme dernier regret. Ma mère n’a rien dit de ce qu’elle souffrait ; était-elle déjà brodeuse quand elle l’a connu ? J’ai parcouru la maison désertée par la vie, à la recherche de souvenirs improbables. Seuls les objets sans valeur m’intéressaient : clous, boutons, compresses, joints, outils, étiquettes, papiers… Aucun souvenir en 20 ans d’absence, j’avais oublié qui était cet homme organisé et jouisseur. Ma cousine n’avait pas tout repris, ses bibelots ornaient les espaces saugrenus de la maison.

 

La trame des compresses ressemble aussi à une toile d’araignée, ce qui me paraît idéal pour tendre cet héritage et attendre mon plaisir. Cette toile blanche aux fils écartelés n’attrapera pas grand-chose de la vie car la technologie l’a posée sur une voie abandonnée. Pourtant, je ne considère pas cette voie comme sans issue. Il pourrait tout aussi bien s’agir d’un filet recueillant les viscères d’un pharaon pour en faire une divinité : le sacré est là, dans la fragilité même de ces fibres orthogonales. Ce tableau n’est pas vêtu de bandelettes mais il recouvre son lot d’humanité, il est carré, mètre carré, vaguement transparent et je sens qu’il réfléchit aux moyens de se reproduire : oui, d’autres vont venir mais ils seront plus petits et plus épais, tout juste laisseront-ils passer la lumière.

xavier ribot

 Compresses stériles, fil, châssis en bois brut - verso

7 septembre 2016

Fichiers

fichier A

Fichier A

fichier B

Fichier B

fichier non classé

Fichier non classé (normal, ça va trop vite, il se dit tout et son contraire)

Mon atelier s'active à nouveau, la preuve avec ces fichiers dans lesquels se mêlent la politique, la culture, l'économie... Normalement, tout devrait y passer. Rien n'échappera à mon attention.

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17 août 2016

Mon atelier le 15 août

vue d'atelier 1

vue d'atelier 2

Mon atelier ? Il devient comme un poste de commandement… Oui, c’est ça : une offensive se prépare, les matériaux se déploient, les forces plastiques se comptent, une esthétique se profile, un plan de production se dessine. L’œuvre est en route.

L’artiste fait le tour de son atelier afin de découvrir l’état de ses matériaux, accumulés sur plusieurs années de sommeil dans l’espoir d’un réveil total, la plénitude artistique s’imposant face à la décomposition du temps de travail.

Je ne sais pas quelle œuvre produire parce que je ne veux pas le savoir. Produire, c’est achever une pensée. Bref, ça s’arrête. Ou bien on ne fait que ça pour éviter la mort de son idée. Produire, c’est formaliser les idées. Alors J’avance tout doucement, je joue avec mes matériaux, j’en teste les qualités, j’élabore un répertoire et un corpus dont le langage m’est familier mais avec cette crainte d’aller trop vite. Je place du temps afin de retarder la fermeture de l’œuvre parce que j’ai toujours voulu une production autonome : des œuvres qui traversent le temps, les modes, les âges et qui savent se renouveler.

Matériaux en ordre de production: savonnettes usagées, croûtes de pain,  affiches lacérées, écorces d'oranges et de pamplemousse, compresses stérile (mais plus maintenant), châssis, traces de peintures primaires.

 

16 août 2016

Couple recousu

jupe&jean

Jupe&Jeans est un vieux tableau que j'ai restauré cette semaine. 90 x 90 cm, vêtements sur châssis en châtaignier. Oeuvre autobiographique des années 90. Que dire de plus?

5 juin 2016

Moi, Maman et Lui

tenue correcte exigée

Tenue correcte exigée: j'habille mes idées dans le seul but qu'elles deviennent autonomes et se débrouillent toutes seules dans la vie

 

 

Maman et luiMaman et lui:

Je suis travaillé par les urnes funéraires: affaire à suivre!

1 octobre 2015

Pourquoi faire simple quand on peut faire Gehry?

SAS

Fondation Louis Vuitton

Fondation et Empire... De retour dans le bois de Boulogne, j'ai voulu voir de plus près le vaisseau spatial posé par Franck Gehry voici un an. Amis photographes, ne faites pas comme moi! J'ai sorti mon téléphone pour appeler l'architecte et lui demander de retirer son pictogramme vert mais c'est le service photgraphique de mon smartphone qui a pris le relais, pensant déjouer les noeuds poutrelliques.

SOS

Pendant des heures et des heures, l'emprise des images a eu raison de moi.

SSS

Quand je reviendrai, je laisserai mes armes technnologiques à quai et grimperai sur la terrasse:

SOO

21 août 2015

l'artiste fait ses bagages d'été?

C'est Picasso qui serait d'accord: non seulement je travaille avec une idée vague mais je remplis mon atelier au point de bientôt me mettre dehors. Que puis-je avoir à dire quand tant d'images circulent? Elles forment une matière première riche et plus riche. Réelle et plus réelle: tant d'images et toujours plus d'images. Je module une oeuvre sous forme de carrés 50x50 cm qui ne soient pas images mais matière première. Ca commence par un conflit: si je ne verse pas dans le street art avec mes récupération d'affiches?

atelier 2015 1

En ce qui concerne les pages roses du Figaro, elles sont dans la continuité de la couleur chair que j'ai beaucoup utilisée.

 

 

volume xavier ribot

 

 

 

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